Le PGWP arrive à expiration ? Comment prolonger un permis de travail au Canada

Si votre PGWP ou votre permis de travail arrive à expiration, vous ne pouvez pas simplement le renouveler. Vous devez demander un nouveau permis dans une catégorie valide.

Dernière mise à jour le
May 12, 2025

Beaucoup de gens pensent que tout permis de travail canadien peut être prolongé à l'aide d'un simple formulaire. C'est un mythe. En réalité, tous les permis de travail ne sont pas prolongables, du moins pas de la manière la plus simple que l'on imagine. Par exemple, un permis de travail postdiplôme (PGWP) est généralement une opportunité unique ; une fois qu'il expire, vous ne pouvez pas simplement le renouveler avec le même permis (sauf dans des situations spéciales de politique publique, telles que des prolongations ponctuelles en cas de pandémie qui sont maintenant terminées). La vérité est que lorsque votre permis de travail arrive à expiration (en particulier un permis de travail permanent ou un autre permis de travail ouvert), vous devez planifier à l'avance et vous qualifier pour un nouveau type de permis de travail ou de statut. Ce n'est pas aussi simple que de cocher une case sur un formulaire ou simplement de payer des frais sur le site Web d'IRCC.

Il n'existe pas de « formulaire de prolongation » générique qui prolonge comme par magie un permis de travail. Pour étendre votre capacité à travailler au Canada, vous devez demander un nouveau permis de travail dans une catégorie à laquelle vous êtes éligible. Dans certains cas (comme les permis spécifiques à l'employeur), cela peut signifier que votre employeur étend votre offre d'emploi et que vous faites une demande de modification des conditions ; dans d'autres cas (comme un PGWP), vous avez besoin d'un tout nouveau type de permis. Par exemple, les PGWP ne sont normalement pas extensibles. Une fois que votre permis de travail permanent ou autre a expiré, vous devez explorer d'autres options pour continuer à travailler légalement. Cela pourrait impliquer de trouver un nouveau programme de permis de travail adapté à votre situation ou même de faire la transition vers la résidence permanente. Bref, il n'existe pas de prolongation universelle : vous devez identifier une nouvelle catégorie de permis de travail valide et vous assurer que vous répondez à ses critères d'éligibilité.

Identifier les options qui s'offrent à vous à l'expiration de votre permis de travail

Si votre permis de travail arrive à expiration (ou si votre PGWP arrive bientôt à expiration), ne paniquez pas, mais commencez à planifier le plus tôt possible. La première étape consiste à déterminer le nouveau statut ou le nouveau permis de travail auquel vous pourriez prétendre. De manière générale, vos options se répartissent en quelques catégories :

Demander un nouveau permis de travail parrainé par l'employeur (basé sur l'EIMT) — Cela nécessite un employeur volontaire au Canada et, généralement, une étude d'impact sur le marché du travail (EIMT). Il en résulte un permis de travail « fermé » lié à cet employeur.

Demandez un permis de travail dispensé de l'EIMT — Il s'agit notamment de divers programmes qui ne nécessitent pas d'EIMT, tels que des permis en vertu d'accords internationaux, des jours fériés, des permis de travail ouverts pour les conjoints, etc. Certains d'entre eux sont des permis de travail ouverts (autorisés par n'importe quel employeur), tandis que d'autres sont spécifiques à l'employeur mais exemptés de l'EIMT.

Transition vers la résidence permanente — Si vous êtes éligible à un programme de relations publiques (comme Entrée express ou un programme de candidats provinciaux), vous pouvez choisir de faire une demande de relations publiques. Une fois que vous avez fait une demande de relations publiques, vous pouvez souvent obtenir un permis de travail ouvert transitoire (BOWP) pour continuer à travailler en attendant une décision. En fin de compte, l'obtention de relations publiques éliminera complètement le besoin de permis de travail.

La suite de cet article abordera chacune de ces voies, leur fonctionnement et les éléments à prendre en compte, afin que vous puissiez déterminer comment étendre votre capacité à travailler au Canada en fonction de votre situation particulière.

Permis de travail basés sur l'IMT (permis fermés spécifiques à l'employeur)

L'un des moyens courants pour continuer à travailler au Canada consiste à obtenir un permis de travail spécifique à l'employeur, soutenu par une étude d'impact sur le marché du travail (EIMT). Une EIMT est un document qu'un employeur doit obtenir auprès d'Emploi et Développement social Canada (EDSC) pour démontrer qu'il est nécessaire d'embaucher un travailleur étranger (c'est-à-dire qu'aucun Canadien n'est disponible pour le poste). Il est crucial qu'un travailleur individuel ne puisse pas demander une EIMT de son propre chef : c'est l'employeur qui doit le faire. Cela signifie que vous aurez besoin d'un employeur canadien prêt à vous parrainer en suivant le processus d'EIMT.

Comment fonctionnent les IMT

L'employeur doit annoncer le poste et présenter sa candidature à Service Canada pour l'EIMT, en payant des frais de traitement de 1 000$ (pour la plupart des volets) et en fournissant la preuve qu'il a d'abord essayé d'embaucher des Canadiens. En cas d'approbation, l'employeur obtient une EIMT positive (lettre de confirmation). Cela peut prendre de 3 à 6 mois, voire plus, pour publier l'offre d'emploi, postuler et obtenir une décision. Une fois l'EIMT en main, vous (le travailleur) pouvez demander un nouveau permis de travail en utilisant l'EIMT. Pour demander le permis de travail, vous aurez besoin de la lettre/numéro de confirmation de l'EIMT, d'une lettre d'offre d'emploi officielle et d'un contrat de travail. Le permis de travail qui en résultera sera spécifique à l'employeur (un permis de travail « fermé ») : il indiquera l'employeur, l'emploi et le lieu désignés, et vous ne pouvez pas travailler pour quelqu'un d'autre en vertu de ce permis. Essentiellement, un permis de travail fermé est lié à l'employeur qui a obtenu l'EIMT pour vous, pour le poste spécifique proposé.

Restrictions relatives aux permis fermés

Étant donné que les permis basés sur l'EIMT sont liés à un seul employeur, si vous démissionnez ou êtes licencié, vous ne pouvez généralement pas simplement changer d'emploi. Vous aurez besoin d'une nouvelle EIMT et d'un permis de travail pour travailler pour un autre employeur. Les permis fermés peuvent souvent être délivrés pour une durée maximale de 2 ou 3 ans et peuvent être renouvelés si l'employeur obtient une nouvelle EIMT (ou si des conditions d'exemption s'appliquent). De nombreux employeurs ne connaissent pas le processus d'EIMT ou hésitent à le connaître en raison de sa complexité. Marin Immigration Law propose des appels de consultation gratuits aux employeurs intéressés par le soutien à l'EIMT. Cela peut aider un employeur à comprendre ce que cela implique et à décider s'il peut demander une EIMT pour vous garder au sein de son personnel. Avec des conseils professionnels (et l'engagement de l'employeur), un permis de travail basé sur l'EIMT est une option solide pour prolonger votre statut de travail au Canada lorsque votre permis actuel arrive à expiration.

Options de permis de travail exemptés de l'EIMT (programmes IMP et permis ouverts)

Ce n'est pas tout le monde qui aura un employeur qui peut obtenir une EIMT. Heureusement, le Programme de mobilité internationale (IMP) du Canada propose de nombreuses catégories de permis de travail exemptés de l'EIMT. Il s'agit de situations dans lesquelles vous pouvez obtenir un permis de travail sans EIMT, que ce soit en raison d'accords internationaux, de programmes spéciaux ou de votre situation personnelle. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des options courantes de permis de travail exemptées de l'EIMT que vous pourriez envisager si votre permis de travail expire au Canada :

Permis de travail post-diplôme (PGWP) — Il s'agit d'un permis de travail ouvert pour les récents diplômés d'établissements d'enseignement canadiens désignés. Il vous permet de travailler pour n'importe quel employeur. Important : Un PGWP n'est généralement délivré qu'une seule fois par personne (valable jusqu'à 3 ans selon la durée de votre programme) et ne peut pas être prolongé dans des circonstances normales. Si vous terminez vos études maintenant, assurez-vous de faire une demande de PGWP dans les 180 jours suivant l'obtention de votre diplôme. Si vous aviez déjà un PGWP qui arrive à expiration, vous devrez examiner les autres options de cette liste.

Permis de travail en vertu de l'Accord de libre-échange — Le Canada a conclu des accords de libre-échange avec certains pays (comme l'ACEUM pour les États-Unis et le Mexique, le CETA pour de nombreux pays européens, le CPTPP pour les pays du Pacifique, etc.). Ces accords comprennent des dispositions relatives à des permis de travail exemptés de l'EIMT pour les citoyens de ces pays partenaires exerçant des professions ou des activités commerciales spécifiques. Par exemple, en vertu de l'ACEUM, un citoyen américain ou mexicain peut être admissible à un permis de travail en tant que professionnel, personne mutée au sein d'une entreprise ou investisseur sans EIMT. L'éligibilité et les conditions varient selon les accords, mais si vous êtes citoyen d'un pays qui a conclu un accord commercial avec le Canada, vérifiez si votre profession ou votre offre d'emploi est exemptée de l'EIMT dans cet accord. Ces permis sont généralement spécifiques à l'employeur (permis fermés) mais sont exemptés de l'exigence d'EIMT en raison des engagements pris dans les traités internationaux.

International Experience Canada (Vacances-travail et plus encore) — IExpérience internationale Canada (IEC) est un programme qui permet à des jeunes (généralement de 18 à 30 ans ou de 18 à 35 ans, selon le pays) des pays partenaires de travailler temporairement au Canada. La catégorie IEC la plus connue est le permis de travail Working Holiday, qui est un permis de travail ouvert (aucun employeur spécifique n'est requis). Il existe également des catégories IEC spécifiques aux employeurs, telles que les jeunes professionnels et les stages coopératifs, qui sont exemptés de l'EIMT mais liés à une offre d'emploi. Les permis IEC sont soumis à des quotas et à l'éligibilité par nationalité. Si vous venez d'un pays qui a conclu un accord sur la mobilité des jeunes avec le Canada (comme l'Australie, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, etc.) et que vous n'avez pas utilisé cette option, vous pourriez obtenir un permis de travail IEC pour prolonger votre séjour. Exemple : Un citoyen français qui a terminé son PGWP pourrait demander un permis de travail ouvert d'un an pendant les vacances ouvrables (s'il répond aux exigences en matière d'âge et de quota) pour continuer à travailler au Canada.

Programme de mobilité francophone — Le Canada encourage les talents francophones à travailler à l'extérieur du Québec grâce au Volet Mobilité francophone. Dans le cadre de ce programme, les employeurs peuvent embaucher des travailleurs étrangers francophones ou bilingues sans EIMT pour des emplois à l'extérieur du Québec. L'employeur doit tout de même soumettre une offre d'emploi par le biais du portail des employeurs (code exempté d'EIMT C16) et payer les frais de conformité, mais aucune EIMT n'est requise. Il en résulte un permis de travail spécifique à l'employeur pour le travailleur francophone. Si vous parlez couramment le français et que vous avez une offre d'emploi à l'extérieur du Québec, ce programme peut être une excellente option. Cela nécessite toujours un employeur volontaire, mais c'est plus simple et plus rapide qu'une EIMT complète.

Permis de travail à des fins caritatives et religieuses — Certains types de travail pour des organismes de bienfaisance enregistrés ou des organisations religieuses peuvent être exemptés de l'EIMT. Si vous exercez une activité caritative (par exemple, un travail bénévole non rémunéré ou un poste mal rémunéré qui est véritablement caritatif ou bénéfique pour le public) ou dans un rôle religieux (comme le clergé ou un autre travailleur religieux), vous pouvez être éligible à un permis de travail en vertu de codes d'exemption liés à des œuvres caritatives ou religieuses. Ces permis sont généralement spécifiques à l'employeur de l'organisation, mais aucune EIMT n'est requise si le travail répond aux critères caritatifs ou religieux d'IRCC. Par exemple, une personne qui fait du bénévolat pour une ONG canadienne ou qui fait du travail missionnaire pourrait obtenir un permis de travail sans EIMT. N'oubliez pas que vous aurez besoin de documents démontrant la nature caritative de l'œuvre ou la désignation religieuse de l'organisation.

Autres permis exemptés de l'EIMT : Il existe d'autres exemptions d'EIMT non répertoriées ci-dessus, telles que les transferts intra-entreprises (pour les employés de sociétés multinationales transférés vers une succursale canadienne), les permis de travail spéciaux du Global Talent Stream, les chercheurs postdoctoraux ou les programmes d'échanges universitaires, etc. Si votre situation est unique (par exemple, votre entreprise peut vous transférer au Canada ou vous travaillez dans un domaine faisant l'objet d'une initiative spéciale), il vaut la peine de vérifier s'il existe une exemption d'EIMT. La liste complète des codes d'exemption de l'EIMT se trouve sur le site d'IRCC et couvre des scénarios allant des avantages importants pour le Canada aux exemptions professionnelles spécifiques. Cependant, la plupart des gens entreront dans les catégories les plus courantes que nous avons détaillées ci-dessus.

Comme vous pouvez le constater, les permis de travail exemptés de l'EIMT couvrent un large éventail de situations, des accords internationaux aux privilèges liés à la famille. Chacun a ses propres règles d'éligibilité et son propre processus de candidature. L'essentiel est d'identifier à laquelle (le cas échéant) de ces catégories vous appartenez. Par exemple, si votre PTP arrive à expiration et que vous avez un conjoint canadien qui a un bon emploi, un permis de travail ouvert pour conjoint pourrait être la solution. Ou si vous avez trouvé un employeur prêt à vous embaucher et que vous êtes américain, un permis professionnel de l'ACEUM pourrait être plus rapide qu'un LMIA. Évaluez votre situation personnelle par rapport à ces options.

Comment faire une demande de prolongation de permis de travail (nouveau permis de travail) au Canada

Une fois que vous avez choisi une voie, qu'il s'agisse d'un permis soutenu par un EIMT ou d'une catégorie exemptée de l'EIMT, comment faites-vous réellement pour demander le nouveau permis de travail ? Dans presque tous les cas, vous présenterez une demande en ligne sur le site Web d'IRCC (en utilisant le portail GCKEY d'IRCC ou le nouveau portail). Comme vous présentez probablement une demande depuis le Canada (pour prolonger votre permis de travail sans quitter le pays), vous suivrez la procédure pour « prolonger ou modifier les conditions d'un permis de travail » en tant que demandeur au Canada. Voici un aperçu des étapes à suivre :

1. Rassemblez vos documents et informations : Selon le type de permis de travail que vous demandez, assurez-vous d'avoir tous les documents requis. Les documents courants incluent une lettre d'offre d'emploi et un numéro de référence EIMT ou un numéro d'offre d'emploi (si spécifique à l'employeur), une preuve de votre statut actuel, votre passeport, une photo numérique et tout document prouvant que vous remplissez les conditions d'éligibilité (par exemple, les documents du conjoint pour le permis de conjoint, la preuve de l'obtention du diplôme pour le PGWP, etc.). Essentiellement, vous devez prouver que vous êtes éligible au nouveau type de permis de travail que vous avez sélectionné. Par exemple, les demandes basées sur l'EIMT nécessitent la lettre de confirmation de l'EIMT, tandis qu'un permis spécifique à un employeur exempté de l'EIMT nécessite l'identifiant de l'offre (« A# ») de l'employeur — plus d'informations à ce sujet ci-dessous.

2. Connectez-vous à votre compte IRCC (ou créez-en un) : Les demandes de prolongation/modification d'un permis de travail se font en ligne. Ouvrez une session dans le système de demande en ligne d'IRCC et lancez une nouvelle demande. Vous répondrez à un questionnaire qui déterminera votre éligibilité, puis vous serez dirigé vers le formulaire de demande de permis de travail. Si vous utilisez l'ancien système CléGC, il s'agit du formulaire IMM 5710 ; dans le nouveau portail, il s'agit d'un formulaire interactif. Sélectionnez l'option permettant de prolonger ou de modifier les conditions d'un permis de travail depuis le Canada.

3. Complétez les formulaires de demande avec précision : Fournissez tous les détails requis sur vous-même et sur le poste (le cas échéant). Les principaux champs incluent les détails du type de permis de travail :

o Si vous postulez avec une EIMT, vous devrez saisir le numéro de l'EIMT et les détails de l'offre d'emploi exactement comme dans l'approbation de l'EIMT.

o Si vous présentez une demande en vertu d'un code d'exemption d'EIMT auprès d'un employeur (IMP), vous devrez saisir le numéro de l'offre d'emploi (celui commençant par « A » fourni par votre employeur) dans le formulaire et sélectionner le code d'exemption d'EIMT approprié pour votre catégorie.

o Si votre permis de travail est ouvert (aucun employeur en particulier), par exemple un permis de travail ouvert pour conjoint ou un permis de travail ouvert transitoire, vous l'indiquerez dans le formulaire (généralement en sélectionnant « Ouvert — aucun employeur » et en fournissant une preuve d'éligibilité à un permis ouvert).

o Vous devrez également renseigner des informations personnelles, vos études et vos antécédents professionnels, etc., selon les besoins.

4. Téléchargez les pièces justificatives : Le système en ligne générera une liste de contrôle des documents. Téléchargez tous les documents demandés et toute preuve supplémentaire à l'appui de votre dossier. Cependant, la liste de contrôle peut être incomplète et ne pas inclure tous les documents requis pour votre programme de permis de travail spécifique. Par exemple :

o Permis basé sur l'EIMT : téléchargez la lettre d'approbation de l'EIMT, votre offre d'emploi/contrat et peut-être une lettre d'explication de votre employeur.

o Permis ouvert pour conjoint : téléchargez des copies du permis de travail ou du permis d'études de votre conjoint, une preuve de son emploi ou de son inscription à l'école, un certificat de mariage ou une preuve de son statut de conjoint de fait, etc.

o PGWP (si vous postuliez pour un diplôme en tant que nouveau diplômé) : téléchargez votre lettre de fin d'études et votre relevé de notes.

o Permis ouvert transitoire : téléchargez la preuve de la soumission de la demande de relations publiques (par exemple, la confirmation de réception ou le numéro de dossier).

o Documents généraux : numérisation du passeport (toutes les pages sont tamponnées), photo numérique et résultats d'examens médicaux si nécessaire (certains emplois ou si vous devez supprimer des conditions d'un permis précédent).

5. Payez les frais : La plupart des demandes de permis de travail nécessitent des frais de traitement de 155$ CA. Si vous faites une demande de permis de travail ouvert, des frais supplémentaires de 100$ seront facturés aux titulaires de permis de travail ouvert. Les permis exempts d'EIMT spécifiques à l'employeur exigent également que votre employeur paie des frais de conformité de 230$ via le portail des employeurs (distincts de vos frais de demande). Vous devrez peut-être également payer 85$ pour les données biométriques si vous ne les avez pas fournies au cours des 10 dernières années. Le système en ligne vous invitera à payer les frais applicables par carte de crédit.

6. Soumettez votre demande avant l'expiration de votre permis actuel : Le timing est crucial. Pour bénéficier du statut maintenu (anciennement appelé statut implicite), vous devez soumettre la demande de permis de travail pendant que votre permis actuel est encore valide. IRCC recommande de présenter une demande au moins 30 jours avant expirycanada.ca, bien qu'un jour avant soit suffisant pour que le statut soit maintenu. Une fois que vous aurez soumis la demande, vous recevrez une confirmation. Si vous avez fait une demande avant son expiration, vous êtes légalement autorisé à continuer à travailler dans les mêmes conditions que celles qui étaient prévues pour votre permis précédent jusqu'à ce qu'une décision soit prise sur madecanada.ca. Cela signifie que si vous aviez un permis ouvert comme le PGWP, vous pouvez continuer à occuper n'importe quel emploi ; si vous aviez un permis fermé, vous devez rester chez le même employeur et occuper le même poste en attendant. Si vous faites une demande après l'expiration de votre permis, vous n'avez pas le droit de travailler tant que vous n'avez pas obtenu l'approbation d'un nouveau permis. Vous feriez la demande en cours de restauration (ce que nous aborderons ensuite). Il est toujours préférable de faire une demande à temps.

7. Suivi et décision : Après la soumission, vous pouvez recevoir des demandes de documents supplémentaires ou de données biométriques (si ce n'est déjà fait). Vous pouvez suivre le statut sur votre compte en ligne. Les délais de traitement varient en fonction du type de permis et du volume de demandes. Une fois la décision prise, IRCC vous enverra un message. En cas d'approbation, vous recevrez un nouveau permis de travail (généralement envoyé par la poste à votre adresse, ou délivré à la frontière si vous avez choisi de le signaler). Si un examen médical ou un contrôle de police est nécessaire, ils peuvent être demandés, alors surveillez toute communication d'IRCC.

Important : Si vous manquez la fenêtre et que votre permis de travail expire avant que vous n'en demandiez un nouveau, vous disposez d'un délai de grâce de 90 jours pour demander le rétablissement de votre statut. Pendant ces 90 jours, vous n'êtes pas autorisé à travailler (ou à étudier). Vous n'avez pratiquement plus de statut tant que vous n'avez pas soumis une demande de rétablissement. Vous devez payer des frais de rétablissement supplémentaires de 200$ en plus des frais réguliers, et vous devez justifier la raison pour laquelle vous avez perdu votre statut. La restauration n'est possible que 90 jours après l'expiration ; au-delà, vous devrez quitter le Canada. Donc, dans la mesure du possible, appliquez avant la péremption pour éviter de tomber en restauration.

Faire une demande par le biais du système en ligne d'IRCC peut sembler intimidant, mais allez-y étape par étape. Le système est conçu pour vous guider en fonction de vos réponses. Vérifiez tout avant de soumettre votre demande : des erreurs ou des documents manquants peuvent entraîner des refus ou des retards. En cas de doute, pensez à demander conseil pour vous assurer que vous avez sélectionné la bonne catégorie de permis de travail et que vous disposez de tous les documents nécessaires.

Portail des employeurs et numéro A (numéro d'offre d'emploi)

Vous avez peut-être entendu parler d'un « numéro d'offre d'emploi » qui commence par la lettre « A ». Cela vaut pour les permis de travail spécifiques à un employeur exemptés de l'EIMT (dans le cadre du Programme de mobilité internationale). Voici ce que cela signifie : lorsqu'un employeur embauche un travailleur étranger sans EIMT, il doit utiliser le portail des employeurs d'IRCC pour enregistrer les détails de l'offre d'emploi avant que le travailleur ne soumette la demande de permis de travail. L'employeur saisit des informations sur l'entreprise et le poste (telles que les tâches, le salaire, le lieu de travail, etc.), sélectionne le code d'exemption de l'EIMT approprié et paie les frais de conformité de 230$ de l'employeur. Une fois cela fait, le système génère un numéro d'offre d'emploi, souvent appelé « numéro A » car il commence par un « A » suivi de 7 chiffres.

Par exemple, si vous faites une demande de permis de travail dans le cadre du programme de mobilité francophone ou en tant que professionnel de l'ACEUM, votre employeur soumettra l'offre via le portail et obtiendra un A# (comme A1234567). Vous devez inclure ce A# dans votre demande de permis de travail dans le champ demandant un « numéro d'offre d'emploi » ou un « numéro de portail de l'employeur ». L'agent des visas l'utilisera pour confirmer que votre employeur s'est conformé aux exigences d'enregistrement. Sans un A# valide, votre demande de permis de travail exempté de l'EIMT sera refusée, car l'agent a besoin de cette référence pour voir les coordonnées de votre employeur.

Vous êtes employeur ? Nous proposons des consultations gratuites avec les employeurs sur l'immigration canadienne, y compris des numéros A.

Quelques points clés concernant le portail des employeurs et ses offres :

Quand un A# est-il requis ? (Presque) chaque fois que vous faites une demande de permis de travail spécifique à un employeur et que vous êtes exempté de l'EIMT. Les cas courants incluent les permis de transfert intra-entreprise, les permis d'accords de libre-échange, la mobilité francophone, les programmes de recherche/d'échange, etc. Si aucune EIMT n'est concernée et qu'il ne s'agit pas d'un permis de travail ouvert, l'étape du portail de l'employeur est nécessaire. (Les permis de travail ouverts ne nécessitent pas de soumission d'offre car ils ne sont liés à aucun employeur.)

Quand est-ce qu'un A# n'est PAS requis ? ISi votre type de permis de travail utilise une EIMT, vous n'avez pas besoin d'une offre de portail pour les employeurs. L'approbation du LMIA suffit à elle seule. De plus, si vous demandez un permis de travail ouvert (permis de travail ouvert pour conjoint, PGWP, permis de travail ouvert transitoire, etc.), vous n'avez pas d'employeur en particulier et le portail n'est donc pas utilisé dans ces cas non plus. Le portail des employeurs est spécifiquement destiné aux offres d'emploi exemptées de l'EIMT pour lesquelles l'employeur doit communiquer des détails à IRCC.

Que doit faire le travailleur ? Concrètement, vous devez rappeler ou vérifier que votre employeur a soumis l'offre et obtenu le numéro avant de postuler. Assurez-vous qu'ils vous donnent le code A#. Selon les directives d'IRCC, « Assurez-vous que l'employeur vous donne le numéro de l'offre d'emploi avant de soumettre votre demande de permis de travail. Le numéro d'offre d'emploi commence par un « A » et est suivi de 7 chiffres. » Vous saisirez ce numéro dans la section appropriée de votre candidature en ligne.

Frais de conformité de l'employeur : Notez que l'employeur doit payer 230$ pour cette soumission (par travailleur, par emploi). Certains employeurs (comme certaines organisations caritatives ou certaines personnes recrutées dans le cadre de la mobilité francophone) peuvent être exemptés des frais, mais ils doivent tout de même effectuer la soumission au portail. Assurez-vous que votre employeur est conscient de cette obligation ; sinon, votre candidature ne comportera pas la référence requise et sera rejetée.

Le processus du portail des employeurs agit essentiellement comme un mini-EIMT : le gouvernement obtient des informations sur votre emploi et votre employeur, même s'il n'évalue pas le marché du travail. C'est un moyen de s'assurer que les employeurs qui embauchent grâce à des exemptions d'EIMT sont enregistrés et responsables. Du point de vue du travailleur, l'obtention de ce A# auprès de l'employeur est une étape cruciale. Il est sage de faire un suivi auprès de votre employeur pour confirmer qu'il l'a fait. Si votre employeur ne sait pas comment utiliser le portail ou quelle exemption choisir, des avocats ou des consultants en immigration (comme Marin Immigration Law) peuvent vous aider en coulisse. Une fois que l'offre est soumise et que vous avez obtenu le A#, vous pouvez demander votre permis en faisant référence à ce numéro.

Transition vers la résidence permanente (et permis de travail transitoires)

Bien que cet article se concentre sur les permis de travail, nous manquerions à notre devoir de ne pas mentionner la résidence permanente (PR) comme solution pour les personnes dont les permis de travail expirent. Si vous constatez que vous êtes à court d'options de statut temporaire, il est peut-être temps de vous tourner vers une stratégie à plus long terme : devenir résident permanent du Canada. L'obtention du statut de résident permanent signifie que vous n'avez plus besoin de permis de travail pour travailler au Canada et que vous pouvez y rester indéfiniment. Voici comment cela est lié à la situation d'un permis de travail expirant :

Exploration des voies de relations publiques : Il existe de nombreux programmes d'immigration qui mènent aux relations publiques. Les plus courants pour ceux qui ont une expérience de travail ou des études au Canada sont les suivants :

Entrée express : un système en ligne qui gère les demandes pour les programmes d'immigration économique tels que la Catégorie de l'expérience canadienne (CEC), le Programme fédéral des travailleurs qualifiés (FSW) et le Programme fédéral des métiers spécialisés (FST). De nombreux anciens étudiants internationaux bénéficiant d'un PGWP visent le CEC, qui récompense l'expérience de travail canadienne. Si vous avez au moins un an d'expérience professionnelle qualifiée au Canada et que vous répondez aux autres critères (langue, etc.), vous pourriez être compétitif dans le bassin d'Entrée express. L'obtention d'une invitation à postuler (ITA) pour les relations publiques par le biais du système Entrée express peut changer votre vie, et vous pouvez souvent le chronométrer de manière à conserver votre statut.

Programmes pour les candidats des provinces (PNP) : chaque province dispose de canaux pour désigner des candidats à la représentation proportionnelle. Certains volets du PCP s'adressent aux personnes qui travaillent déjà dans la province (par exemple, un PCP de l'Ontario ou de la Colombie-Britannique si vous y avez une offre d'emploi, ou un PCP du Manitoba si vous y avez étudié ou travaillé). Une nomination provinciale peut accélérer votre processus de relations publiques et est souvent accompagnée d'une lettre de soutien à un permis de travail pour vous permettre de continuer à travailler.

Parrainage familial : si vous avez un conjoint ou un partenaire canadien, celui-ci pourrait vous parrainer pour les relations publiques (ce qui, comme indiqué, peut également vous donner un permis de travail ouvert pendant le processus). C'est une voie différente mais pertinente si elle correspond à votre situation de vie.

Permis de travail ouverts transitoires (BOWP) : L'un des principaux avantages de faire une demande de relations publiques alors que vous êtes toujours en possession d'un permis de travail valide est la possibilité d'obtenir un permis de travail ouvert transitoire. Comme mentionné précédemment, un BOWP vous permet de continuer à travailler au Canada pendant le traitement de votre demande de relations publiques. Pour être éligible, vous devez déjà avoir soumis une demande de relations publiques dans le cadre d'un programme éligible (Entrée express, PNP, etc.) et avoir reçu au moins une confirmation de réception de votre candidature (l'accusé de réception). Vous devez également être au Canada avec un statut valide pour faire une demande pour le BOWP. Supposons, par exemple, que votre PTP expire dans deux mois et que vous parvenez à soumettre une demande de relations publiques du système Entrée express dès maintenant. Vous pourriez alors demander un permis de travail ouvert transitoire qui vous donnera droit à un permis de travail ouvert supplémentaire d'un an ou deux, vous permettant de continuer à travailler sans avoir besoin d'une EIMT ou d'un employeur parrainé par un employeur. IRCC indique explicitement que le permis de travail transitoire « vous permet de continuer à travailler en attendant les résultats de votre demande de résidence permanente ».

La résidence permanente comme objectif : Si ce n'est pas déjà fait, il vaut la peine d'évaluer votre admissibilité à la résidence permanente lorsque votre permis de travail touche à sa fin. De nombreux titulaires de PGWP planifient leur itinéraire de relations publiques à l'avance, étant donné que les PGWP sont limités dans le temps. Si vous êtes sur le point de répondre aux critères (par exemple, près d'un an d'expérience de travail au Canada pour la CEC), vous pourriez élaborer une stratégie pour conserver votre statut (comme un permis de travail de courte durée ou même le statut de visiteur) jusqu'à ce que vous puissiez faire une demande de résidence permanente et de BOWP. Dans certains cas, suivre un autre programme d'études pour obtenir un nouveau permis d'études (et éventuellement un autre PTP si vous êtes éligible) constitue une stratégie, bien que les règles relatives à l'obtention d'un deuxième PTP soient strictes. En général, un deuxième PTP n'est pas accordé à moins que vous ne terminiez un tout nouveau programme de niveau supérieur, et même dans ce cas, vous n'obtenez souvent qu'un seul PTP au total. Les relations publiques sont donc la solution la plus durable.

Pourquoi les relations publiques sont mentionnées dans un article sur les permis de travail : La question que se posent de nombreux titulaires de permis arrivant à expiration est la suivante : « Dois-je continuer à demander des prolongations de permis de travail ou dois-je essayer de devenir PR ? » La réponse est souvent la suivante : faites les deux si possible. Utilisez les options de permis de travail pour gagner du temps, mais efforcez-vous d'obtenir la stabilité de la résidence permanente. Une série de permis temporaires peut vous permettre de rester au Canada pendant quelques années supplémentaires, mais les relations publiques assureront votre avenir. De plus, l'expérience de travail canadienne acquise grâce à ces permis de travail peut renforcer votre demande de relations publiques (en particulier dans le cadre de la catégorie de l'expérience canadienne et de certains PNP).

En résumé, ne considérez pas les relations publiques et la prolongation du permis de travail comme des voies complètement distinctes : elles peuvent être complémentaires. Si vous êtes qualifié pour les relations publiques ou si vous êtes sur le point de vous qualifier, donnez la priorité à cela. Et si vous faites une demande de relations publiques, tirez parti d'éléments tels que le permis de travail ouvert transitoire pour prolonger légalement votre séjour et votre autorisation de travail en attendant l'approbation de la RP.

Conclusion

Faire face à l'expiration d'un permis de travail, qu'il s'agisse d'un PTP ou de tout autre type, peut être stressant, mais il existe des moyens de prolonger votre séjour au Canada. Les principaux points à retenir sont les suivants :

• Vous ne pouvez pas simplement prolonger chaque permis de travail au moyen d'un formulaire générique ; vous devez trouver un nouveau type de permis ou un nouveau programme adapté à votre situation.

• Les permis de travail basés sur une EIMT constituent une solution viable si vous avez un employeur qui vous soutient et qu'il ne peut pas trouver de Canadiens ou de RP ; cela entraîne des permis fermés liés à cet employeur et impliquent que l'employeur obtienne une EIMT. (N'oubliez pas que c'est l'employeur qui doit présenter une demande d'EIMT, pas vous. Marin Immigration Law propose des consultations gratuites aux employeurs qui souhaitent obtenir des conseils sur ce processus.)

• Les permis exemptés de l'EIMT peuvent vous sauver la vie si vous êtes éligible. Explorez des options telles que les accords internationaux, les programmes vacances-travail, les permis de travail ouverts pour les conjoints, la mobilité francophone, etc. Chacune a des exigences spécifiques, mais elles contournent l'obstacle de l'IMT et peuvent souvent être obtenues plus rapidement.

• Une demande de prolongation/de nouveau permis nécessite une préparation minutieuse : utilisez le système en ligne d'IRCC, présentez votre demande avant l'expiration de votre permis actuel et incluez tous les documents nécessaires. Si cela est fait correctement, vous bénéficierez d'un statut maintenu et pourrez continuer à travailler légalement pendant le traitement de votre demande.

• La conformité de l'employeur (A#) est cruciale pour les emplois exemptés de l'EIMT : assurez-vous que votre employeur soumet l'offre via le portail et vous donne l'identifiant de l'offre commençant par « A ». Sans cela, votre candidature ne sera pas traitée.

• Considérez la résidence permanente comme la solution à long terme. Si vous êtes éligible ou sur le point de l'être, PR peut vous libérer du cycle des permis temporaires. Et si vous avez une demande de relations publiques en cours de traitement, utilisez des outils tels que le permis de travail ouvert transitoire pour continuer à travailler pendant la transition.

Il est certainement possible de rester au Canada après l'expiration d'un permis de travail, mais cela nécessite de la planification, une connaissance des programmes disponibles et le respect de toutes les conditions. Le paysage de l'immigration peut être complexe, et ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre. C'est une bonne idée de rester informé (par le biais de sources crédibles ou de conseils professionnels) afin de prendre la meilleure décision en fonction de votre situation. Avec la bonne stratégie, qu'il s'agisse d'obtenir un nouveau permis de travail ou d'obtenir la résidence permanente, vous pouvez faire le pont entre un permis expirant et le prochain chapitre de votre voyage au Canada. Bonne chance !


Réservez un appel avec Cédric Marin, avocat spécialisé en droit de l'immigration. Que vous présentiez une demande pour la première fois ou que vous essayiez d'annuler un refus, je vous assure une représentation juridique individuelle pour obtenir des résultats. Pas d'assistants juridiques. Aucun conseil générique. Il suffit de remplir des demandes bien préparées et de bénéficier d'un soutien stratégique en cas de problème. Voyons comment faire avancer votre dossier avec succès.

Avertissement : Les informations fournies sur ce blog sont fournies à des fins d'information générale et ne constituent pas des conseils juridiques. Les informations ne remplacent pas les conseils juridiques professionnels et peuvent ne pas vous convenir. Ne vous fiez pas exclusivement à ce blog. Effectuez toujours vos propres recherches et faites preuve de diligence raisonnable. Bien que nous nous efforcions de fournir des informations précises et à jour, les lois et réglementations en matière d'immigration peuvent varier et évoluer au fil du temps. Il est important de consulter un avocat spécialisé en droit de l'immigration si vous ne savez pas comment procéder.

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